Salta et le Nord de l’Argentine : Une région hors du temps

En ce 17 Juin, Salta accueille un énorme défilé pour la commémoration de la mort du Général Martin Miguel de Guemes, célébrant ainsi ce héro national, symbole de la culture gauchesca argentine. J’arrive donc dans la dernière « grande ville » du Nord de l’Argentine dans un cadre très particulier.

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Un spectacle impressionnant avec tous les corps d’armée représentés comme un défilé classique mais pas seulement. Il faut compter aussi sur la présence de nombreuses écoles de la région, de communautés autochtones d’Argentine mais aussi de nombreux gauchos. Tous vêtus de leurs accoutrements traditionnels. Les plus jeunes comme les plus âgés partagent un moment plein d’histoire et de folklore. Un véritable passage de flambeau générationnel poignant. Il y a des milliers de cavaliers dans la ville en provenance de tout le pays avec pour chaque « clan » son drapeau.

Le soir tombé, c’est autour de la statue du Général que vont se relayer toute la nuit différentes factions pour monter la garde. Ils sont encore une fois, plus d’une centaine et alors que certains sont de garde, les autres se réchauffent au bord des nombreux bûchés géants disposés aux alentours de la statue. La bonne ambiance est au rendez-vous avec des chants, de la guitare, de la danse… La fête battra son plein jusqu’au lever du soleil annonçant la fin des célébrations.

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Maintenant que mes vêtements sont propres, que je sens moins mauvais, que la moto est prête et que les stocks en nourriture et feuilles de coca ont été effectués, je continue ma route en direction du Nord. Toujours à la recherche de la petite perle. Tu sais la petite perle ? La petite piste si belle que lorsque tu tombes dessus tu ne peux t’empêcher de sourire et de grimacer bêtement comme un enfant.

Et bien je ne vais pas être déçu crois-moi ! …car cette partie de l’Argentine est vraiment différente du reste du pays. Les locaux sont plus petits et plus mats de peau. Les femmes portent des tuniques rappelant des siècles de tradition. Les quelques villages vus me donneront un premier avant-goût de ce qui m’attend de l’autre côté de la frontière en Bolivie. Les montagnes arborent des couleurs invraisemblables. Chaque couleur, chaque couche est la représentation du passé de notre planète. Les plus anciennes, d’aspect rougeâtre, datent de plus de 80 millions d’années tandis que les plus récentes (blanches) de 1 million.

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Mes prochaines cibles sont le village de San Pedro de Atacama et le désert portant le même nom. J’ai encore de la route et plein de belles choses à vivre avant de passer le Paso de Jama (col à plus de 4 700m d’altitude séparant l’Argentine du Chili). Et je vais en trouver des perles avant gravir ce sommet !

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L’altitude varie tout autant que ce qui compose le terrain. Parfois poussiéreux, parfois bien tassé, parfois en terre ou bien en gravier. Et quel pied que d’être ici ! La météo est superbe malgré un peu de vent parfois mais après la Patagonie je pense être vacciné.

Un jour, en tout début d’après-midi, j’aperçois quelques traces qui s’élancent à 90° sur ma droite et se perdent à l’horizon au milieu d’une plaine très séduisante. J’ai n’ai même pas le temps de me poser la question de savoir si j’y vais, que les deux roues de Baloo sont déjà sorties de l’axe principal. C’est incroyable ! Quelle sensation de liberté ! Comment est-ce possible de voyager autrement qu’à moto désormais ? Je me le demande bien alors que petit à petit les traces disparaissent laissant place à un terrain de jeu gigantesque.

Plaine

Je me retrouve au cœur de cette plaine à slalomer entre les petits arbustes piégeurs. Je n’ai plus de direction, plus de cap, plus d’objectif, plus de destination. Je suis là où je dois être et je vais là où je dois aller. Je partagerai même un beau moment de convivialité avec un troupeau de lamas sauvages. Nous nous observons de longues minutes avec des yeux remplis de curiosité et d’interrogations et c’est alors que nous entamons une discussion. Oui, enfin, ça tirait quand même plus vers le monologue…

Plaine 2

Je me laisse ainsi dériver une bonne partie de l’après-midi avant de reprendre mon cap car je suis à plus de 4 000m d’altitude et les nuits étant très froides, je préfère redescendre un peu pour la fin de journée. Surtout que je me suis prévu un petit dessert : Atteindre et camper sur le désert de sel du Salinas Grandes au pied du Paso de Jama. Chose promise, chose due ! J’arrive tant bien que mal à rejoindre l’extrémité Ouest de cette étendue de sel.

Moto

Encore une fois, je suis sur le cul devant tant de beauté. Le terrain est très agréable à conduire, sans piège notoire. J’évolue au milieu de cette étendue de 12 000ha complètement bluffé. Le soleil allant se coucher, je décide de m’arrêter pour monter le camp et profiter de cet endroit calmement. Sur un fond de musique traditionnelle du pays, je mange un repas chaud en observant le soleil embrasser le sommet des Andes m’éclairant ainsi la direction que j’allais devoir prendre le lendemain matin.

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Je pensais que le Salinas Grandes était aux environs de 2 500m d’altitude ce qui me permettait de passer une nuit plus au chaud comparé à ma plaine qui était à plus de 4 000m. Finalement, mon intuition s’est bien trompée car il se situe à 3 350m. C’est beau l’optimisme mais ça donne froid. La blancheur du sol réfléchit le moindre rayon de soleil et n’accumule donc aucune chaleur durant la journée. La nuit va être froide… très très froide.

De Mendoza à Salta : Un Baloo capricieux dans un décor de rêve

Cela fait longtemps que je n’ai pas écrit. Longtemps que je n’ai pas relu mes notes. Longtemps que je ne me suis pas replongé dans mon périple. Et pourtant, les souvenirs sont encore tout frais. Avec un peu d’imagination, je pourrais encore me rappeler de certains parfums, certaines scènes qui peuvent paraître banales mais qui prennent une toute autre dimension sur la route. Mais de toute façon est-il vraiment possible d’oublier ce genre de choses ? J’en doute…

Me revoilà à nouveau à Mendoza. C’est la troisième fois que j’atterris dans cette ville. Je ne lui trouve pas d’intérêts en particulier mais Mendoza est située sur un carrefour très important : proche de la frontière chilienne et de Santiago et au pied des Andes. Elle est aussi basée le long de la fameuse Route 40 qui fait le lien entre le Nord et le Sud de l’Argentine. Et en plus il y a du bon vin… Mais ça, c’est une autre histoire et ce qui se passe à Mendoza reste à Mendoza…

Il est grand temps de remettre Baloo en état après ces premiers 35 000kms. En plus des classiques (vidange, changement des filtres…), je me lance dans le changement des disques d’embrayage, du compteur, mort depuis Ushuaia, la réparation de mon ventilateur endommagé, le changement du kit chaîne, des roulements (en garage)… Bref, 2 jours de boulot sur un parking à côté de l’auberge où je réside.

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Une fois Baloo remis en état, l’appel de la découverte et de l’aventure deviennent incontrôlables et je reprends la route en direction du Nord. Après seulement 1 heure de route, je me retrouve déjà au milieu de nulle part, au départ de pistes qui s’élèvent et se (con)fondent dans les montagnes. Je ferai donc plus de 1300 kms, principalement sur chemin de terre et gravier (peu technique mais d’une grande beauté) avant de rejoindre Cafayate. J’en profiterai même pour dépasser mon record d’altitude (qui sera très vite battu)  sur deux roues avec un col à 4 100m. Les couleurs sont belles, vivantes, pétillantes même.

Départ Mendoza

Piste après Mendoza

Malheureusement, malgré la remise en état de la moto, je me fais surprendre avec de nombreux trous dans l’accélération lors d’une grande ligne droite de liaison. La moto se coupe et me voilà sur le bas-côté comme un con avec une moto qui ne veut plus démarrer et des camions qui me frôlent alors que je démonte la moto.

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Plusieurs causes sont possibles :

  • Essence de mauvaise qualité : Je vidange mon réservoir et purge le carburateur. Par chance, j’ai 5L d’essence que je sais de bonne qualité dans mon jerrycan.
  • Une merde dans le carbu, bloquant l’arrivée d’essence : Démontage et nettoyage.
  • Problème d’allumage : Vérification d’étincelle à la bougie.

Après avoir fait toutes ces manips, je remonte tout sur la moto. Baloo démarre ! Victoire ! Je suis fier de moi, d’avoir réussi à régler le problème. Je danse tout en m’équipant à nouveau, content de reprendre la route. Pour 200 mètres…. La moto cale à nouveau et me revoilà dans la même galère.

« Allo ? » « Oui bonjour, ici l’ascenseur émotionnel. Prends ça dans les dents, mange et tais-toi ! » . Une fois la défaite digérée, je décide de pousser la moto le long de la route en direction d’une structure que je vois au loin, à la recherche d’une âme charitable pour aider mon compagnon à deux roues…  …pour tomber finalement sur un troupeau de biquettes qui a pris possession des lieux… La théorie de la série des échecs n’est finalement pas un mythe.

Remorque

Je me ferai plus tard remorquer, ayant réussi à stopper un automobiliste qui ira prévenir le garagiste le plus proche. Le problème venait bien de l’allumage (problème qui va me poursuivre encore plus tard) avec un arc électrique instable en sortie de bobine.

Mais putain que tout ça en valait la peine ! La région de Cafayate au sud de Salta est d’une beauté saisissante. Avec Baloo, nous évoluons dans un décor digne des films de Western Américain. Des routes sinueuses qui zigzaguent entre des montagnes constituées d’une roche rouge friable. En roulant, j’imagine voir apparaître un chef Sioux à cheval dépassant d’une crête avec ses peintures et sa coupe traditionnelle en me faisant signe.

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L’arrivée sur Salta fût des plus folkloriques et mérite d’être racontée. Mais il va falloir patienter jusqu’au prochain récit pour en apprendre davantage sur cette ville et cette région au pied des frontières chilienne et bolivienne.

 

Test Veste Klim Carlsbad

On connaît tous l’image de la marque Klim. Celle d’une marque haut de gamme et coûteuse. Par contre, on lui reconnaît aussi une qualité et une fiabilité que l’on ne rencontre chez aucun autre fabricant de vêtements pour motos.

A la base, marque de motoneige, Klim a su se diversifier dans le monde des deux roues et de quelle façon ! Aujourd’hui, leurs produits sont une véritable référence dans le milieu. La veste Carlsbad en fait partie. A ce jour, j’ai parcouru presque 40 000km avec cette veste sous toutes les conditions possibles. Chaleur brésilienne, humidité amazonienne, froid d’Ushuaia, vent de Patagonie et grosses pluies. Je pense donc pouvoir donner un retour constructif sur ce produit.

Klim

La veste est en Goretex laminé. Oui, j’ai sorti le mot magique « Goretex » mais le fait qu’il soit directement incorporé dans la veste la rend encore plus efficace comparée à une veste qui aurait une simple doublure en Goretex. Je n’ai pas peur d’être mouillé sur la route tant je suis bluffé par son étanchéité.

Pour les grosses chaleurs, elle dispose de 6 ventilations. Deux dans le dos, deux sur le torse et deux sur les bras. Les ventilations sur le torse et le dos sont très efficaces et on sent bien l’air circuler et nous rafraîchir. J’en dirais un peu moins de celles sur les bras. On sent l’air passer oui, mais leurs positions trop proches des poignées empêche l’air de passer dans les manches ayant les bras « droits » sur le guidon. Elles auraient été plus efficaces au niveau des biceps.

Sieste

Toutes les ventilations sont zippées (de très bonne qualité au passage). Sur le torse, aucun problème d’ouverture même en roulant. Sur le dos, il faut être bien souple pour y arriver mais c’est possible. Sur les manches, à une seule main je les trouve difficiles d’ouverture. Mais je cherche la petite bête car je suis en général ultra satisfait de cette veste que je rachèterais sans hésitation. En tout cas, même sous les fortes chaleurs des plages du Brésil ou lors de ma traversée du bassin amazonien, elle a été efficace. J’avais chaud oui, mais en roulant et en ouvrant les ventilations rien de très problématique.

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Mais de toute façon, je n’aurai pas besoin d’en racheter une car elle a l’air indestructible. Je suis tombé de nombreuses fois et elle est comme neuve (hormis la terre, boue, sable…). Sa construction en Cordura 840D est juste super résistante. De plus, elle intègre le nouveau Cordura Carbonite Ripstop plus résistant que le Kevlar classique dans les zones à risques. Et pour finir : elle est garantie à vie…

Niveau protection, elle est équipée de D30 niveau 2 pour la dorsale, les épaules et les coudes. Cette matière révolutionnaire est très légère et épouse les formes de notre anatomie une fois la veste en contact avec la chaleur du corps. Lors de mes chutes (dont un contact à plus de 80km/h avec une vache), je ne me suis jamais réellement fait mal. Je me sens en totale sécurité avec cette veste.

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Au premier abord, le fait qu’elle ne dispose d’aucune doublure (chaude par exemple) me semblait être un point négatif. Cependant, comme pour tous sports, il faut penser en 3 couches. Une couche proche du corps, une couche pour l’apport de chaleur et la dernière pour l’étanchéité et le vent. La veste répond parfaitement à ce système. Elle est légère comparée à de nombreuses autres vestes que j’ai pu tester auparavant. Sur une chaise de restaurant, par exemple, elle reste sur le dossier sans la faire tomber dès que l’on se lève.

Les poches (9 au total) sont très pratiques et faciles d’accès même avec des gants. Deux d’entre elles sont même étanches.

Le dernier point fort de cette veste est la ceinture lombaire intégrée qui permet de garder la veste près du corps et aussi d’avoir une posture plus agréable. Quand il fait extrêmement chaud, j’ouvre complètement la veste et ne garde attachée que la ceinture (à scratch). Ainsi, je suis pleinement ventilé et protégé sans que la veste parte en arrière dans tous les sens à cause du vent.

Prix : 755€ (disponible en 3 coloris)

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Test Pantalon Bering Rubicon 3en1

Pour partir faire ce voyage en Amérique du Sud, j’ai dû faire face à des complications sur le choix de mon pantalon. En effet, sur ce continent extraordinaire, on peut être au cœur du bassin amazonien sous une chaleur et humidité impressionnantes tout comme dans le froid des Andes à plus de 4 500m d’altitude. Il me fallait donc trouver un pantalon assez polyvalent pouvant être efficace sous toutes conditions météo.

J’ai donc fait beaucoup de recherches et je suis tombé sur le Bering Rubicon 3en1. Il est construit en 3 couches. La couche principale en PowerTech 500D très résistante en cas de chute, une couche pour l’imperméabilité et une dernière pour l’apport de chaleur. Les deux couches supplémentaires s’attachent grâce à un système de fermeture éclair au niveau de la taille et des chevilles.

Pantalon

Ainsi, je peux varier l’utilisation du pantalon en fonction de la région où je me trouve. Quand il fait chaud, je ne garde que le pantalon sans les couches supplémentaires et ouvre les 4 ouvertures. Deux grands espaces de ventilation en filet sur les cuisses et deux ouvertures à fermeture éclair à l’arrière. On sent alors parfaitement l’air circuler dans les jambes.

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A l’inverse, quand il fait frais (sans grand froid) la couche imperméable ajoute un apport de chaleur et il me suffit de rajouter la dernière couche pour être totalement isolé du vent, froid ou pluie. Je dois tout de même souligner qu’il est important d’anticiper un minimum sur les éléments météos avant de prendre le départ. Car une fois sur la route, le seul moyen de rajouter une ou deux de ces couches supplémentaires est d’enlever le pantalon entièrement. Pas très plaisant en bord de route. Par contre, je peux affirmer n’avoir jamais eu froid en ayant toutes les couches installées et ce, même en haute altitude.

Il est imperméable avec sa couche étanche qui descend jusqu’au-dessus des chevilles mais résiste également à une petite averse sans la couche imperméable. Cependant, le tissu a tendance à boire l’eau et donc à devenir assez lourd. Malgré tout, on ne sent pas l’eau sur la peau.

Cependant, une fois le pantalon complet avec toutes les couches, il est vrai qu’il est assez lourd à porter. Mais le système de ceinture intégré au pantalon permet de bien le tenir en place. Malgré son poids, il reste tout de même très confortable à porter et je n’ai aucun souci à lever la jambe pour m’asseoir sur la selle.

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Le Bering Rubicon dispose de protections sur les genoux et les hanches. Elles ne sont pas rigides et sont donc légères et confortables. A ce jour, malgré de nombreuses chutes, je n’ai ressenti aucune douleur sur les zones protégées. Elles peuvent toutes 4 être retirées pour laver le pantalon.

Au niveau des chevilles, il dispose d’un long scratch permettant de passer par-dessus des bottes. Il y a aussi la possibilité de rentrer le pantalon dans les bottes si besoin. Sur les genoux, on peut voir un système de rainures élastiques sur le tissu permettant une grande mobilité de mouvements. Ce qui est un très bon point en tout-terrain où nous passons notre temps entre position assise et debout.

Je ne suis pas un expert des pantalons pour motards n’en ayant pas possédé un grand nombre. Mais je suis très satisfait de mon achat et de mon choix que je conseille à tous ceux qui désirent un pantalon toutes saisons.

Prix : 232,40€

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Test Gants Chauffants Gerbing XR12

Par temps de grand froid en moto il n’existe que deux réelles façons de garder ses mains au chaud. La première est l’installation de poignées chauffantes. Elles sont apparemment très efficaces mais ne réchauffent que la paume de la main et l’installation peut être longue. De plus, une fois installées, elles ne sont disponibles que sur une moto.

La deuxième solution est l’utilisation de gants chauffants. C’est sur ce choix que je me suis orienté et plus particulièrement sur les XR12 de la marque Gerbing. Une fois le branchement fait (branché sur les phares et non la batterie) ils sont très simples d’utilisation. Il suffit de brancher les deux câbles sur la télécommande de contrôle de température elle-même branchée sur le faisceau installé sur la moto.

Gants

Tout est fourni de base lors de l’achat par le constructeur. Ils disposent d’un long manchon pour aller par-dessus la veste et sont parfaitement étanches. Je les utilise quand il fait frais sans les brancher. Ils sont assez chauds pour la majorité des températures. Mais par temps de grand froid, je n’hésite pas à les brancher.

Une fois mis en route, ils chauffent très rapidement et sur l’ensemble de la main. Le tissus est rempli de résistances qui chauffent la paume, le dessus de la main mais aussi tout autour des doigts. Un vrai bonheur.

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La télécommande permet de jouer sur 4 niveaux de température. Personnellement, même en hiver je n’ai jamais eu à utiliser le niveau le plus chaud. Mais si besoin, une simple pression sur la télécommande permet de changer le niveau et un code couleur informe du niveau de sélection.

Bon à savoir aussi, ces gants en cuir fonctionnent également sur batterie (non fournie). Je n’ai jamais utilisé les batteries ne les ayant pas achetées et je ne peux donc pas vous faire de retour sur leur fonctionnement, efficacité ou autonomie de marche.

Ils disposent de protection pour les phalanges que l’on ne sent pas même en agrippant fortement le guidon de la moto. Ils sont très confortables à l’utilisation et la membrane étanche ne ressort pas lorsque l’on enlève nos mains. C’est un point très important car sur d’autres gants étanches, ces membranes ont tendance à sortir avec la main ce qui rend frustrant le moment de les remettre.

A l’intérieur des gants existe une petite poche pour ranger la partie du câble à brancher ou bien pour la batterie.

Il existe une montagne de choix pour trouver la bonne paire de gants. Je me suis senti totalement noyé quand j’ai eu besoin de trouver le bon modèle. J’ai donc fait appel au service client de Ixtem-moto qui m’a alors parfaitement dirigé vers le meilleur produit disponible en fonction de mes besoins.

Prix : 199€

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Test Spot Tracker Gen 3

Partant seul, sans assistance et voulant me perdre dans les grands espaces loin de tout, il me fallait trouver un moyen de rester en contact avec la civilisation en cas de problème. Un téléphone aurait pu faire l’affaire, mais le manque de réseau ou de batterie pourrait très vite poser un problème au mauvais moment.

Je me suis donc orienté vers un système de tracking. Le SPOT Gen 3 est un dispositif petit et léger (114g) qui capte ma position GPS en temps réel. En cas de problème, il me suffit de presser sur le bouton SOS pour que les services d’urgence viennent me récupérer à l’aide de ma position.

Spot

A ce jour, même si j’ai eu pas mal de péripéties, je n’ai pas eu l’occasion de le tester et je ne peux donc pas affirmer l’efficacité des services proposés en cas d’urgence. Cependant, les tests et retours- clients montrent qu’il est très efficace et qu’il a déjà sauvé plusieurs motards en danger.

La pratique du deux-roues peut être dangereuse et les risques sont accentués lors de la pratique du tout-terrain. Personnellement, loin d’être un pilote du Dakar, j’ai déjà chuté de nombreuses fois. Par chance sans grande gravité, mais à chaque fois, je me suis senti content d’avoir le SPOT avec moi. Il me donne la confiance pour aller explorer des endroits incroyables avec plus de sécurité et tranquillité.

Piste camping

Ce que j’apprécie en plus de cette fonctionnalité de secours, c’est la possibilité de tracker son chemin et ainsi avoir mon itinéraire effectué directement sur une carte. J’ai programmé mon SPOT pour qu’il affiche mon emplacement à un intervalle de 10 minutes. Vous pouvez d’ailleurs retrouver mon aventure et mon emplacement actuel sur le lien suivant :

https://takeaway-moto.com/ou-suis-je/

Les 4 batteries lithium (fournies) peuvent durer plus d’une semaine suivant l’utilisation. Pour préserver la batterie, il dispose même d’un capteur de mouvements qui actionne le boîtier seulement quand il ressent que nous ne faisons pas du sur place. Il couvre l’intégralité de notre belle planète (hors Antarctique, Corée du Nord et grottes) et je l’ai constamment avec moi accroché sur mon sac à dos. Il est totalement étanche.

Concernant le prix, il faut compter 145€ pour le boîtier et 180€ pour l’abonnement. Sans être hors de prix, il est vrai que l’ensemble coûte tout de même un peu cher. Mais quel est le prix pour voyager en sécurité après tout ?

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On peut aussi programmer des messages pré-enregistrés pour envoyer à ses proches. Par exemple, pour dire que nous sommes bien arrivés ou que nous avons un problème non grave (exemple une panne d’essence). A chaque message, la position GPS est envoyée pour informer le destinataire de l’emplacement précis.

Je recommande fortement de partir avec ce genre de boîtier lors de voyages en moto (seul ou à plusieurs) mais aussi pour les petites sorties du quotidien. Également, j’ai déjà eu l’occasion de voir d’autres motards accrocher le SPOT sur la moto. Erreur fondamentale car, lors d’une chute, la moto peut se retrouver dans un ravin et le pilote sur la route (et vice versa). Il est donc primordial d’avoir le SPOT sur soi et non sur la machine.

Le seul problème que j’ai eu est au niveau du bouton permettant d’activer le suivi de la progression (= itinéraire). Il se bloque parfois et ne fonctionne pas. Mais en jouant 10 secondes avec, il a toujours fini par fonctionner.

J’ai pour habitude de toujours avoir un deuxième jeu de batteries ; ainsi, je suis toujours certain que mon boîtier est fonctionnel en cas de problème.

Plus d’informations et lien d’achat sur :

https://www.findmespot.eu/fr/index.php?cid=100

Test Bottes Forma Adventure

Les bottes Adventure proposées par la marque Forma sont désormais un grand classique dans le monde du trail. Et plus encore auprès des voyageurs au long cours. Il existe beaucoup de tests, de retours-clients et d’informations concernant ce modèle. La raison est simple. Elles sont excellentes et super polyvalentes.

Mes critères de choix d’achat étaient simples. Je voulais une paire de bottes imperméables qui me protègent correctement chevilles et tibias tout en restant confortables. J’ai trouvé mon bonheur auprès de ces bottes. Elles sont le bon compromis entre des bottes de cross qui protègent très bien, mais sont bien trop rigides pour marcher, et des bottes de touring sans réelle protection. Ici, on cherche le bon compromis entre confort et sécurité.

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Elles protègent moins que des bottes cross mais plus que des tourings. Elles sont moins confortables que des tourings mais plus que des cross. Bref, un juste milieu appréciable qui répond parfaitement à mes besoins.

Il n’est pas rare que je doive m’arrêter sur le bord de la route pour aller marcher quelques minutes ou pour visiter un endroit. Ou même ne serait-ce que pour aller dans un petit magasin acheter eau et nourriture. Dans ces conditions, ces bottes sont superbes. On les oublie très vite et on peut marcher avec sans soucis. Attention à ne pas se lancer tout de même dans une randonnée…

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En terme de protection, je n’ai à ce jour rien à redire. J’ai déjà fini la cheville sous la moto après un lourd impact avec une vache et je n’ai presque rien senti. Même pas un bleu. Il en va de même pour les quelques pierres déjà reçues sur le tibia en roulant.

La membrane étanche Drytex remonte jusqu’à la moitié de la botte. J’aurais aimé qu’elle remonte encore plus haut car lors de passage de rivière il vaut mieux éviter de poser le pied dans l’eau. Sinon on se retrouve vite avec de l’eau à l’intérieur. Mais si la membrane remontait tout au-dessus, elle deviendrait très compliquée à enfiler et moins confortable (encore une question de compromis).

Il semblerait que certains modèles ne soient pas assez étanches aux dires de plusieurs utilisateurs. Pour ma part, tant que le niveau de l’eau ne dépasse pas la hauteur de la membrane, je n’ai absolument aucun problème. Peut-être que ce problème est d’ores et déjà rectifié. En roulant sous la pluie, aucun souci à signaler non plus.

Bien évidemment, la botte possède une protection sur la pointe du pied qui la protège du sélecteur de vitesse. Également, un petit renfort ressort de la botte en-dessous des 3 boucles de fermeture pour éviter qu’une pierre vienne les casser. Dans tous les cas, Forma vend séparément ces boucles de maintien qui, au passage, sont très efficaces. Une fois trouvé le bon réglage des boucles, on est super bien maintenu.

Même si cela ne devrait pas être votre motif d’achat premier, je dois avouer les trouver magnifiques. Elles donnent un super look en plus de leur efficacité. Une petite cerise sur le gâteau, dirons-nous.

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Attention cependant, ces bottes taillent petit. Information à prendre en compte lors de la commande.

Prix : 229,99€

Retrouvez les bottes KKKK de Forma sur le lien suivant :

http://www.forma-france.fr/off-road/65-adventure-homologuee-brown.html

Test Sacoche Kriega Drypack US-10

Petit accessoire sympa proposé par la marque Kriega dont je suis de plus en plus fan. La Drypack US d’un volume de 10L est un super « add-on » pour tout système de bagagerie. Ce modèle de petit sac existe en plusieurs tailles (de 5L à 30L).

Tout comme l’ensemble des produits de la même marque, cette sacoche est complètement étanche et résistante à l’abrasion. Elle est constituée de deux sacs. Sac interne étanche qui est accroché avec un système de scratch sur le sac externe qui a pour fonction de résister aux chutes (en Cordura 420D et renfort en Hypalon). Et il le fait très bien, croyez-moi sur parole.

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Elle s’attache facilement grâce à 4 sangles à crochets réglables ce qui la rend super polyvalente. On peut donc l’attacher absolument partout.

Personnellement, je l’utilise sur mon Backcountry 40 de chez Mosko Moto pour y mettre des équipements dont je pourrais avoir besoin au cours d’une journée. Une autre paire de gants, un tour de coup, une cagoule, un tee shirt, casse-croûte…

Ainsi, j’ai tout ce dont j’ai besoin en moins d’une minute et je n’ai pas besoin d’ouvrir l’ensemble de mes sacs pour trouver quelque chose.

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En plus de sa poche principale étanche qui se referme en enroulant la matière (minimum 3 tours) et qui se clipse, la sacoche dispose d’une autre petite poche à fermeture éclair.

Pas grand-chose d’autre à dire sur ce petit sac qui devrait faire partie de votre kit tant il est polyvalent et simple d’utilisation. Il est aussi possible de l’utiliser en sacoche de réservoir via le « Tank Converter » ou bien sur tous les sacs à dos de la marque.

Infos :

Volume : 10L

Dimensions : 330 x 240 x 120

Poids : 500g

Prix : 95€

Retrouvez le Drypack US-10 de Kriega sur Ixtem-Moto et bénéficiez de 8% de réduction avec le code « Takeaway8 » via le lien suivant :

https://ixtem-moto.com/Sacoche-de-selle-moto-Kriega-DRYPACK-US-10-(2019)_p163928.html

Test Sac Mosko Moto Backcountry 40

Depuis mon départ, j’ai axé mon système de bagagerie autour de ma pièce maîtresse : le sac duffle de chez Mosko Moto modèle Backcountry 40. Mosko Moto est une marque américaine qui vient tout juste d’introduire ses produits sur le marché européen. Nul doute qu’ils vont faire un tabac vu la qualité et la variété des produits offerts par la marque. L’équipe de Mosko construit ses produits en partenariat actif avec les consommateurs via de nombreux forums sur les sites spécialisés des voyages en deux roues. Le but de cette démarche est de déterminer les besoins réels des voyageurs afin d’apporter les solutions les plus adaptées.

J’ai pris beaucoup de temps pour préparer mon équipement. Qu’il soit pour moi-même, ma bagagerie ou pour camper. J’ai fait des recherches, comparaisons produits, lectures de tests et retours- clients. Et c’est bien le sac de chez Mosko qui a le plus de succès.

Mosko

J’annonce tout de suite, il fait partie des produits haut de gamme. Le prix va avec et il est vrai qu’il peut être un frein à l’achat. Cependant, je suis persuadé que je vais garder ce sac à vie. La question est donc de savoir s’il vaut mieux acheter un sac qui va durer dans le temps sans problèmes, ou bien acheter plusieurs sacs qui risquent de vous lâcher en plein milieu de votre trip.

Depuis plus de 35 000 kms désormais, mon sac Mosko est installé à l’aide de Rock Straps à l’arrière de ma machine. Le sac est bien évidemment totalement étanche. J’ai conduit des heures durant sous la pluie et je n’ai eu aucun problème. Également, il est super résistant grâce à son nylon balistique à toute épreuve. En fait, il est constitué de deux sacs. L’interne est un sac étanche (détachable à scratch) et l’externe est quant à lui prévu pour résister à un char d’assaut.

Côté pratique, le Backcountry dispose de plusieurs petits accessoires très utiles. Il est équipé de ce qui s’appelle une « Beaver Tail » qui se clipse. A l’intérieur de celle-ci, on trouve une petite poche filet ainsi qu’une poche en plastique qui se scratche (parfait pour cartes et documents). La « Beaver Tail » permet de ranger quelques affaires quand on conduit. Par exemple, une veste chaude si on pense monter en altitude (ou pour séparer un pantalon boueux de ses affaires propres…). Tout est alors très rapide d’accès. Parfois, je l’utilise aussi comme espace pour cuisiner ou pour poser mes outils lors des réparations en bord de route.

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Le sac dispose aussi d’un emplacement pour les piquets de tente, un trépied ou encore une bouteille d’essence pour le réchaud avec une poche qui prend la longueur du sac.

Il s’ouvre de part et d’autre comme un sac tunnel et se referme comme un sac étanche avec des clips. Il dispose aussi d’emplacements simples mais ingénieux pour faire passer des sangles. Bien attaché avec une paire de Rock Straps, il ne bouge absolument pas. Ni de gauche à droite, ni d’avant en arrière.

Sur son dessus, on y aperçoit le système « Molle » très populaire dans le monde militaire permettant d’attacher alors un grand nombre d’accessoires et sacs supplémentaires si besoin.

Mosko 2

Autres accessoires très sympa, la possibilité de le transformer en sac à dos en moins d’une minute avec des bretelles qui sont rangées dans une poche spécifique quand on ne les utilise pas. Certes, il n’est pas prévu pour partir en randonnée pour plusieurs jours mais cela peut bien dépanner en cas de problème sur le bord de la route ou pour porter le sac dans la chambre d’hôtel.

Rando

Avec ses 40L, je trouve qu’il a la taille et le volume parfaits pour les voyages d’un week-end ou d’une vie. Grand fan de la bagagerie souple comparée à un top case, je ne me verrais pas partir avec un autre sac sur ma selle.

Je suis extrêmement satisfait de mon achat et de la qualité du produit qui répond totalement aux exigences requises par mon voyage.

Infos :

Volume : 40L

Poids : 2,7kg

Longueur : 53 à 66cm         Largeur : 40cm         Hauteur : 25cm

Prix : 225€

Lien d’achat : https://moskomoto.eu/collections/all/products/backcountry-40-rear-duffle

Test Combo Kriega OS Base + Sacoche OS-18 Adventure

L’important, quand on voyage, c’est de placer le poids des affaires au plus proche du centre de gravité de la moto pour affecter le moins possible les capacités de nos machines. Pour cela, le meilleur moyen reste encore d’utiliser des sacoches cavalières.

Pour ma part, j’ai une grande préférence pour la bagagerie souple qui est beaucoup plus légère que des valises rigides. Entre le système d’attache et les valises elles-mêmes, on parle d’une différence de plusieurs kilos comparée à un système souple. En voyage comme en tout-terrain, le poids est notre ennemi. Chaque kilo gagné se ressent sur la facilité de pilotage. Il y a aussi l’aspect sécurité que je dois souligner. J’ai entendu (et vu) beaucoup de motards blessés à cause d’une chute où leur jambe s’est retrouvée coincée sous les valises.

Également, une chute peut très facilement casser la valise elle-même ou bien tout le système d’attache et ainsi causer de gros problèmes. Surtout perdu au milieu de nulle part… Les fans de valises rigides argumenteront qu’elles ont la capacité d’être fermées avec une clé comparées à des sacs souples. Même si cet argument est recevable, n’importe quel voleur avec un tournevis ne fera qu’une bouchée des serrures. Pour ma part, j’utilise des câbles de chez PacSafe pour sécuriser ma bagagerie. Et avec plus de 35 000km au compteur en Amérique du Sud, je n’ai eu aucun vol.

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Parlons désormais plus précisément du système que j’utilise. Les deux sacoches de 18L chacune sont constituées d’un sac interne étanche (à scratch) et d’un revêtement externe en Cordura 1000D + Hypalon très robuste. Après de nombreuses chutes, je n’ai absolument rien à dire sur la solidité des sacoches. Seul un petit trou tout au début de mon voyage (sûrement dû à un problème de fabrication qui aurait sans aucun doute été pris en charge par le service de garantie) est à signaler. Facilement réparé au Brésil en 10 minutes. Garantie 10 ans.

Niveau étanchéité, on est sur du très bon produit également. Aucune pénétration d’eau n’a été remarquée malgré des heures sous la pluie. Juste un tout petit peu d’humidité sur le dessus (et encore c’est vraiment pour trouver un point négatif). Contrairement à d’autres concurrents, le tissu ne devient pas trop lourd car n’absorbe pas l’eau. Les sacoches se ferment comme un sac étanche en repliant le dessus du sac (minimum 3 tours) et se clipse fermement avec 3 boucles.

Le volume proposé de 18L (nombreux autres volumes dispo) est excellent. Pas besoin de plus pour être honnête. Surtout si on emporte un sac de selle. Dans une sacoche, j’ai tout mon matériel de camping (tente, sac de couchage, sac à viande, matelas gonflable, une petite bâche et même un oreiller !). De l’autre côté, j’ai mes pièces de rechange pour la moto, mes cartes, un compresseur AirMan, mon réchaud et ma nourriture.

Pour le montage sur la moto, les sacoches sont installées sur le système de « tapis » OS Base proposé par Kriega. Une fois en place, je ne les enlève jamais de l’OS Base. Même pour aller dans une chambre d’hôtel, j’ai juste à détacher le tapis de la moto et l’installer sur mon épaule en ayant une sacoche qui pend de chaque côté (une torse, une dos). Cela me laisse les mains libres pour porter d’autres sacs et éviter les aller-retours à répétition. Il me faut moins de 2 minutes pour retirer le tapis de la moto et le même temps pour le réinstaller le lendemain matin.

Sacoche 3

L’OS Base passe sur la selle et longe le flanc de la moto. Il est très robuste et se fixe à l’aide de deux sangles de chaque côté à accrocher sur le châssis et de deux autres sangles à l’arrière qui se fixent sur des petits anneaux fournis par Kriega lors de l’achat. Ces anneaux doivent être vissés sur votre porte bagages ou directement sur vos plastiques. L’OS Base est utilisé pour une grande variété de sacoches proposées par Kriega ce qui permet d’être très polyvalent en fonction de la durée du voyage.

Sacoche 4

Une fois installé, le tapis reste parfaitement en place et permet aux sacoches d’être au plus proche de la moto (encore une fois : centre de gravité !). Il y a très peu de mouvements des sacoches même sur les terrains les plus capricieux.

Sacoche 5

En cas de chute, j’aime le fait que les sacoches amortissent une bonne partie du choc et protègent ainsi ma moto. Attention cependant à bien évidemment éviter de mettre des choses fragiles ou qui pourraient endommager la moto lors d’une chute.

Tout cet ensemble est formidable de simplicité et d’utilisation au quotidien. Je partirais sur le même système sans aucun doute.

Infos:

Poids d’une sacoche : 1kg

Poids OS-Base : 700gr

Dimensions sacoche : 380 x 250 x 190 (18L de volume)

Dimensions Os-Base : 510 x 190

Prix sacoche: 109€ par unité

Prix Os-Base : 89€

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OS Base :

https://ixtem-moto.com/Fixation-Kriega-OS-BASE-pour-trail+enduro_p149433.html

Sacoche OS-18 Adventure :

https://ixtem-moto.com/Sacoche-Kriega-OS-18-ADVENTURE-PACK_p136733.html